ADAPTATION: 

La restauration ou réorganisation morphologique des muscles et des processus physiologiques assujettis au stress lors d'une activité particulière. L’adaptation physiologique résulte d’une réponse du corps humain à un stimulus d’entraînement : Stimulus (S) > réorganisation (R) > adaptation (A). Par exemple, si l’athlète effectue des flexions des avants bras de façon régulière, les muscles impliqués dans le mouvement deviendront plus forts. L’exercice de flexion est le stimulus (S), l’augmentation en volume des fibres impliquées et une meilleure coordination nerveuse sont les principales actions de réorganisation de l’organisme (R), et l’augmentation conséquente de la force est l’adaptation (A).

ARTHROSE VERTÉBRALE (spondylarthrose)

Toute atteinte dégénérative du rachis. Peut comprendre l'une, plusieurs ou toutes les variétés suivantes : 

discarthrose (arthrose vertébrale antérieure): 
dégénérescence discale accompagnée d'ostéophytose antérolatérale; 
ostéophyte: 
bec osseux prenant naissance à quelques millimètres du rebord vertébral; 
ostéophytose: 
présence de plusieurs ostéophytes, isolés ou en association avec un affaissement discal; 
arthrose interapophysaire (arthrose vertébrale postérieure): 
dégénérescence des articulations postérieures caractérisée par un amincissement des cartilages articulaires et la formation d'ostéophytes; 
spondylose: 
combinaison de discarthrose et d'arthrose interapophysaire; 
uncarthrose: 
dégénérescence des articulations uncovertébrales; 
uncodiscarthrose: 
association d'uncarthrose et de discarthrose. 
nodule de Schmorl: 
hernie intraspongieuse. 
syndesmophyte: 
ossification entre deux corps vertébraux adjacents

note:

Suffixe " ITE " = inflammation
Suffixe " OSE " = dégénérescence 

(source: Dr Michel Dupuis, Physiatre à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal)

CHARGE: 

La charge d'entraînement est l'effort physique et nerveux fourni par l'organisme et provoqué par des stimulations motrices visant à développer ou à maintenir l'état d'entraînement (Harre, 1982).

EXCENTRIQUE (contraction musculaire)

Le muscle s’allonge en se tendant, ce qui entraîne une résistance au mouvement
ou un ralentissement du mouvement.

ENDORPHINE: 

Substance peptidique, neuromédiateur du système nerveux central, aux propriétés antalgiques  et euphorisante.

EPICONDYLITE: 

L’épicondylite est caractérisée par une douleur localisée à la face externe du coude et accentuée lorsque l’on manipule un objet et que l’on doit utiliser la force des doigts et/ou du poignet. L’épicondylite est une blessure de surcharge des muscles extenseurs du poignet (ceux qui servent à déplier les doigts et à monter le poignet vers le haut). Selon les données scientifiques les plus récentes, la lésion se situe principalement à la jonction du tendon (prolongement du muscle qui le relie à l’os). La surcharge résulte du déséquilibre entre la sollicitation de ces muscles et la capacité de régénération de l’organisme humain.

ÉCHELLE VISUELLE ANALOGIQUE DE LA DOULEUR (VAS)

C’est une échelle d’auto-évaluation de l'intensité de la douleur. Bien que simple, cet outil est très efficace (fidelité élevée). L'outil se présente sous la forme d’un rectangle de 10 cm graduée en mm sur lequel le client indique par un «X» le niveau (maximum, minimum et moyen) de l'intensité de la douleur.

FIBROBLASTES: 

Cellule jeune du tissu conjonctif, qui élabore la matrice avant de se transformer en fibrocyte. Responsable de l'élaboration du collagène et de l'élastine, composantes du tissus conjonctif.

FONCTION: 

Activité exercée par l’être humain : activité de travail, activité de vie quotidienne, loisir, etc. La capacité d’exécuter nos fonctions sous-tend nos rôles sociaux : travailleur, parent, conjoint, etc.

FORCE VITESSE (ou puissance musculaire): 

C’est la capacité des systèmes nerveux et musculaire de surmonter des résistances avec la plus grande vitesse de contraction possible dans le plus court laps de temps possible. Puissance = Force X Distance / Temps. Un athlète puissant est nécessairement fort, mais un athlète fort n’est pas nécessairement puissant. La puissance musculaire est la capacité de développer un niveau de force élevé à l’intérieur d’un laps de temps le plus court possible. La force vitesse compte deux autres qualités de forceL la force de démarrage (force initiale) et la force explosive (Schmidtbleicher, 1985).

INTENSITÉ: 

Niveau d'effort fourni par l'athlète pour réaliser les tâches d'entraînement de la séance. L'intensité peut être décrite comme la vigueur avec laquelle on pratique notre activité. Les exercices intenses demandent une dépense d'énergie beaucoup plus importante par unité de temps que les exercices qui le sont moins. La vitesse de marche ou de jogging (en km/heure) est une façon de mesurer l'intensité. Par exemple, le jogging à 9 km/heure est plus intense qu'une marche de santé faite à 5 km/heure parce-que la quantité d'énergie dépensée dans un intervalle de temps qui serait le même (disons 1 heure) est plus grande au jogging que dans la marche.

KINÉSIOPHOBIE

Les peurs et craintes reliées à la douleur entraînent souvent un évitement des activités considérées comme pouvant provoquer ou augmenter la douleur, ou pouvant causer ou aggraver une lésion. On utilise le terme kinésiophobie pour définir cette peur du mouvement. L’évitement des activités physiques  finit par engendrer un déconditionnement physique qui comme on vient de le voir augmente de plus en plus l’intensité de la douleur au fur et à mesure que le temps passe (hypokinésie algogène). L’augmentation de la douleur confirme les craintes de l’individu kinésiophobe qui s’inquiète de plus en plus, bouge encore moins et se déconditionne de plus en plus. Celui-ci se retrouve alors coincé dans un cercle vicieux qui aggrave de plus en plus l’incapacité.

SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE

Les os, les muscles, les tendons (bandes de tissus conjonctif reliant les muscles aux os) et des ligaments (bandes de tissus conjonctif reliant les os entre eux) qui sont nécessaires à la production de travail physique et à la locomotion (synonyme : système locomoteur).

OSTÉOPHYTE: 

Bec osseux prenant naissance à quelques millimètres du rebord vertébral.

PRÉVENTION PRIMAIRE :

La prévention primaire comprend tous les actes destinés à prévenir l'apparition d'un premier épisode d'une maladie (diminution de l'incidence) ou d'une incapacité liée à une maladie ou à un déconditionnement physique ou psychologique (douleur au dos, dépression, anxiété ou obésité incapacitante par exemple).

PRÉVENTION SECONDAIRE :

La prévention secondaire comprend tous les actes destinés à éradiquer et prévenir la réapparition de la maladie (diminution de la prévalence), d'une incapacité ou d'un déconditionnement physique ou psychologique.

PRÉVENTION TERTIAIRE :

La prévention tertiaire comprend tous les actes destinés à prévenir la réapparition de la maladie, d'une incapacité ou d'un déconditionnement physique ou psychologique et ce, dans un contexte où une autre maladie (comorbidité), incapacité ou un obstacle important augmente de façon significative le degré de difficulté de l'intervention.

STIMULUS: 

La condition essentielle à respecter pour réaliser avec succès la tâche d'entraînement, le stimulus est le stress physiologique et psychologique produit engendré par l'entraînement physique. La réponse à un stimulus d'entraînement est l'adaptation.

VOLUME: 

Quantité totale de travail réalisé par l'athlète au cours de la séance. C'est la combinaison de la durée et de la fréquence qui donne le "volume", c'est à dire la quantité d'activités physiques que l'on fait dans un temps donné. En physiologie de l'exercice, l'unité de mesure pour mesurer le volume d'activités physiques est la Kilocalorie (quoique l'usage fait en sorte que l'on dise calorie au lieu de kilocalorie). En terme plus scientifique, le nombre de calories brûlées au cours d'une activité est la mesure du travail effectué (Force X Distance).